Matsue Gakuen
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 Niku Amaya

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4 participants
AuteurMessage
Niku Amaya

Niku Amaya


Messages : 26
Date d'inscription : 11/08/2013

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MessageSujet: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyDim 11 Aoû - 22:36

AMAYA - Niku



"Tandis qu'un animal se tapit dans le noir pour mourir, un homme cherche la lumière. Il veut mourir chez lui, dans son élément, et les ténèbres ne sont pas son élément.
"







Personnage
|- Nom : Amaya
|- Prénom : Niku
|- Date de naissance : 15/11
|- Âge : 24
|- Groupe souhaité : Faits Divers
|- Métier souhaité (Citadin) :
|- Poste souhaité (Journal) : Reporter

HRP
|- Comment avez-vous connu le forum ? : Par un pote
|- Notez votre présence sur le forum : 9
|- Pourquoi ce forum ? : Parce que j'aime l'ambiance "journalisme"
|- Votre avatar (nom du manga et du personnage) ? : Hitman Reborn "G."



"Physique"

Me décrire physiquement a toujours été une épreuve pour moi. Je n'ai jamais apprécié la forme que j'avais, mes traits banaux, mon visage creusé et vieilli par la solitude. J'ai hais dès le début ce que j'étais à tel point que je ne pouvais pas me regarder dans un miroir sans ressentir cette sensation d'être un monstre. Je ne supportais pas cette chose aux formes multiples. Elle reflétait mon âme: une âme malsaine. Ainsi j'avais une idée vague de ce à quoi je pouvais bien ressembler. La dernière fois que j'ai pu avoir une image nette de moi-même ce fut à l'âge d'onze ans et jusque là je m'étais forcé. Vous vous demandez sûrement l'origine de ce désarroi dans mon cœur. Eh bien j'étais né roux avec les yeux marrons. Oui, les yeux marrons, pas verts. Dans ce monde, avoir cette couleur de cheveux, c'était comme une malédiction que la Providence jetait. Une véritable misère qui m'avait valu des années de rejet parce que l'être humain n'a jamais pu accepter ce qui pouvait le dépasser. La rareté de cette couleur la rendait inacceptable pour tous. Le seul moyen de vivre tranquille était d'être blanc aux cheveux blonds, bruns ou noirs...Voilà le secret. Vous pensez peut-être que j'exagère mais lorsque l'on vous répète sans arrêt que ce que vous êtes n'est pas convenable cela s'inscrit assez en profondeur dans l'esprit pour qu'on y croit jusqu'à la fin de nos jours. Et pourtant j'ai combattu malgré ma taille de 1m72, mes bras fins, mon corps svelte...bref...malgré ma corpulence minimale. J'avais à peine quelques muscles, les cheveux courts, le visage finement dessiné, des mains aux phalanges allongées.

Rien ne me mettait en valeur. Je me demandais même si mes propres parents étaient fières de leur progéniture. Mon physique me valait en plus de tout cela le surnom de "fillette". Avec le temps j'avais fini par tenter de prendre un air plus sérieux. Je faisais chaque jour mon possible afin de ne pas avoir l'air d'une simple victime et de me venger au mieux de la vie que l'on m'avait donné. Je comptais bien montrer de quoi j'étais capable. Je commençai à colorer mes cheveux à mon adolescence en rouge. Étrangement le rouge passait bien. Je finis même par en faire ma couleur préférée car elle avait été celle qui m'avait sauvé la mise pour une partie de mon existence, car elle représentait une puissance, un pigment qui pouvait nous exploser à la pupille, elle était le sang, la force. Elle était tout cette couleur. Jamais je ne pourrais m'apprécier mais j'avais la possibilité de vivre avec davantage de tranquillité. J’optai pour des lentilles de même nuance et mes vêtements suivirent. Il fallait le dire j'avais un style bien à moi. Je finis par devenir "l'homme rouge". Bon il m'arrivait de me vêtir d'autres couleurs. Ce n'était pas difficile d'être célèbre bien que j'aurais désiré l'être autrement. J'avais l'impression de ne pas être considéré comme un humain, qu'on me plaçait plutôt dans une catégorie loin du reste. Osez me dire que l'on a toujours le choix dans la vie, je répondrais qu'il y a également beaucoup de choses que l'on ne choisit pas: son physique, sa famille, le pays dans lequel on nait, le simple fait d'être mortel, sa personnalité...Le plus intriguant dans tout cela était la raison de ma grande cicatrice qui allait de mon épaulé jusque mon visage.  


"Caractère"

Ce jour-là je ressentis le besoin de faire le bilan sur moi-même. Après tout ma vie touchait à sa fin et quelques mèches grises se dessinaient dans mes cheveux. J'étais décidé à écrire un texte à l'aide d'une écriture maladroite. Je savais d'avance que je ne parviendrais pas à dire les choses comme je le désirais, que le résultat ne serait pas celui que j'espérais mais il fallait que j'écrive. Je pris ainsi une page vierge dans le tiroir de mon bureau et je la posai délicatement devant moi. Ma main était armée d'un stylo bic noir. Je fronçai les sourcils. J'avais peur de ce que je pouvais raconter. Je voulais dire quelque chose de touchant, je voulais qu'on me comprenne. Atteindrais-je cela ? Mon briquet était debout vers la droite prêt à me brûler en cendre. Peu importait je commençai à poser la mine sur cette surface lisse. L'encre y plantait ses traces...

" Je n'ai jamais su si j'étais quelqu'un de normal, de bizarre ou d'étrange. Ce que je savais c'était que j'avais eu depuis ma naissance la sensation de ne pas appartenir à ce monde et cela n'était pas qu'une question de physique. J'avais un caractère fort, très fort. Je n'aimais pas me laisser marcher sur les pieds et je n'hésitais pas à riposter dès que j'en avais l'occasion. J'avais une bonne cargaison de vannes diverses et croyez-moi je pouvais en faire taire plus d'un. J'aime beaucoup user de l'ironie au quotidien. J'étais moqueur, une véritable grande gueule. Je ne savais pas me taire et je pouvais être facilement sarcastique. J'étais mauvais comme la peste et c'était ce qui poussait autrui à me voir comme un monstre. La plupart des gens se sentaient tellement bloqués qu'ils n'avaient que la violence comme dernier recours afin d'être certain d'avoir le dernier mot. Je n'étais guère mieux à ce sujet puisque j'avais un tempérament bagarreur. Je ripostais le plus souvent sans réfléchir et je n'étais pas du genre à m'inquiéter de mes actes. Je pouvais devenir vexant à souhait. J'avais la volonté d'écraser mon adversaire comme il cherchait à m'écraser. Cependant je n'étais pas quelqu'un d'injuste. Je ne réagissais que lorsque c'était nécessaire et je n'hésitais jamais à prendre la défense des meilleurs à mes yeux. Bref vous l'aurez compris je n'étais pas le genre de personne à se laisser prendre pour une simple victime. Je ne resterais pas dans mon coin à pleurer sur mon sort même si peu de monde ne me supportait. Car en plus de tout cela je n'étais pas vivable: je fumais comme un pompier donc merci pour l'haleine, je buvais du café à longueur de journée, j'avais pris la sale habitude de râler au moins dix fois par jour et je ne préférais pas parler de mon air blasé 24 heures sur 24.

J'avais le profil idéal d'un associable misanthrope détestant la vie et le monde. Et pourtant ce n'était pas le cas. Il y avait en moi une folie inexplicable. J'aimais le risque: être au bord de la mort et regarder la mort, le sang dans les yeux c'était mon truc. Je ne détestais pas les autres pour autant ni le monde dans lequel je vivais. C'était contradictoire. Mais j'étais animé par des éléments comme beaucoup d'autre. Seulement je n'avais pas des passions très communes. Le malheur me touchait...de façon positive. J'en tirais une sorte d'excitation inexplicable. C'était sans doute la raison pour laquelle les hommes pensaient être raisonnables en m'évitant. Surtout à mon travail. Pourtant je ne le criais pas non plus sur tous les toits. Je tentais de paraître le plus basique possible. Je ne voulais pas qu'on voit totalement le monstre en moi, qu'on voit mon cœur noircit. Il ne battait même pas. D'ailleurs l'amour était un sentiment inconnu à mes yeux. Je sortais avec des hommes, des femmes. Je me faisais quelques amis et pourtant je ne ressentais que rarement quelque chose pour la plupart d'entre eux. Chaque jour je me sentais vide. Il manquait un morceau de puzzle à ma vie. C'était comme un vertige et pas n'importe lequel...Cela me faisait penser à Milan Kundera qui disait le vertige c'est autre chose que la peur de tomber. C'est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi. J'avais l'impression d'être en plein dans ces ténèbres et que rien ne pourrait jamais m'en sortir. J'étais prisonnier dans ce monde. En dehors de mon travail, je ne sortais pas beaucoup. Je passais mon temps à lire des livres sur les ombres de cette réalité. Il y avait également les mangas qui me maintenaient dans une sorte de bonheur illusoire. J'avais de quoi m'oublier. J'étais peut-être un môme mais au moins je tentais de ne pas me laisser aller. Après quoi ma vie sociale était un désastre. La plupart des personnes que je fréquentais finissaient soit par me détester soit par m'oublier. Il fallait dire que je n'étais pas attachant. Je n'avais pas le moindre romantisme. Je savais juste rire et sourire de temps en temps. J'aimais aussi faire quelques blagues quand j'avais de la compagnie. Cependant tout cela ne suffisait pas. Dans ce domaine également c'était le trou noir. Tout ce que j'avais sous la main c'était ma solitude écrasante que j'apprenais à aimer malgré tout en vieillissant...

J'étais également un homme envieux du bonheur d'autrui. Il m'arrivait parfois de penser que j'aurais été tellement plus heureux dans une béatitude qui touchait ces êtres qui m'entouraient. Ils ne semblaient pas faire le moindre effort pour se lier. Je me demandais comment ces êtres parvenaient à aimer, à avoir des enfants, à se marier et à vivre dans le bonheur. Tous ces sourires, tous ces sentiments positifs me paraissaient inatteignables. Le pire était que peut-être je n'étais pas si différent que je le pensais. "

Après cela je relus calmement mon témoignage. C'était bidon et maladroit comme je m'y attendais. Tout manquait de précision. C'était si frustrant de ne pas pouvoir écrire ce que l'on imagine. Je pris le briquet et d'un mouvement furtif je brûlai ce bout de papier symbolisant ma mort. La flamme jaillissait dans toute sa splendeur. C'était si beau. Si doux. C'était la vision idéale...Car depuis ma plus tendre jeunesse j'étais légèrement pyromane.



"Histoire"

Je n'ai jamais été désiré en ce monde. Ma mère m'avait souvent témoigné son amertume quant à ma naissance à Kumano. Elle ne m'avait pas désiré. Je n'étais rien de plus qu'un accident, un accident pitoyable qui me poussait à me demander alors la raison pour laquelle elle a choisi de me laisser vivre. Personne ne l'avait obligé. Même pas mon père qui était un occidental venu vivre au Japon. La femme qui m'avait mis au monde ne put alors s'empêcher de m'aimer et de me détester à la fois. Elle ne faisait que retenir les côtés plus négatifs de ma personnalité et aujourd'hui elle ne savait pas parler de moi autrement qu'en me décrivant comme un gamin insupportable qui ne cessait de hurler tout le temps. Dès le début de mon existence j'avais laissé un goût amer dans la bouche de mes parents. Tout cela s'accentua en grandissant. Je n'étais pas un enfant comme les autres. J'étais toujours à l'écart jouant dans mon monde. Ce fut vers mes cinq ans que je me pris d'une passion étrange pour l'horreur, le sang, la mort, le feu, la souffrance. Je ne cherchais qu'à répandre le mal autour de moi en contre partie du mal que l'on me faisait. Vous connaissez les enfants. Ils sont cruels, ils frappent ceux qui ne leur ressemblent pas et sans le savoir ils m'ont détruit pour le reste de mon existence. Tout s'est joué ici. J'ai fini par me forger un caractère, par devenir destructeur pour eux et pour moi-même. Je devenais de plus en plus dangereux. Parfois j'entendais ma mère pleurait dans sa chambre en se demandant ce qu'elle ferait d'un gosse aussi étrange.

Il fallait l'admettre auparavant mes pulsions étaient incontrôlables. Je ne parvenais pas à les canaliser. Je ressentais le besoin de faire couler le sang alors la moindre moquerie était une excuse pour moi d’égratigner un autre camarade de ma classe afin de le blesser. Et au départ mon sentiment de culpabilité était énorme. Je m'en voulais d'être ainsi, je ne comprenais pas moi-même. Je me détestais comme personne. Ce fut vers l'âge de dix ans que je commençai à avoir des envies suicidaires très fortes. Je n'hésitais pas à me jeter d'une fenêtre ou à me faire des coupures sur le corps. Un jour cela se mit à dégénérer et ma volonté de destruction de moi-même fut si grande que j'eus l'envie pressante de faire un grand feu. J'avais une cabane en bois dans laquelle je m'étais enfermé dans l'espérance de pouvoir succomber dans les flammes. Je m'étais inspiré des bonnes vieilles méthodes dans les films, un briquet et un peu d'essence. J'avais trouvé tout le nécessaire. Cependant mes parents n'étaient pas loin et se sentirent obligés de me protéger lorsqu'ils virent le feu à la cabane me sachant à l'intérieur. Un morceau du toit fini par me tomber sur l'épaule brûlant celle-ci ainsi qu'une énorme partie de mon visage. Je ne cachais pas que la douleur m'avait surpris. J'avais poussé un hurlement comme jamais je ne l"avais fait. C'était à la fois atroce et "agréable" pour moi. Le feu n'étant pas encore assez puissant, mon père eut le temps de me sortir de là bien qu'il faillit faire une asphyxie. Ma mère retira avec précipitation mes vêtements avant d’appeler les pompiers afin de s'assurer que rien ne brûlait sur moi. Puis je m'évanouis. Je fus hospitaliser d'urgence et les médecins firent ce qu'ils purent pour réparer mes dégâts.

Après cet évènement j'eus une énorme cicatrice visible et mes parents prirent des mesures en apprenant que je m'étais volontairement mis en danger. On me força à voir un psychologue pendant trois ans et je n'avais jamais été coopératif. Durant cette période je n'étais pas bavard. Je ne parlais que très rarement. Alors je me faisais gronder de partout et l'arrivée de mon petit frère ne m'aida guère à me sentir mieux. Il incarnait la réussite et moi la honte, la dépravation. Tout ce qu'il faisait était toujours meilleur. Bref je suivis tout de même une scolarité presque normale puisque j'étais surveillé. C'est au lycée que j'appris enfin à me contrôler et que je récupérai un semblant de liberté. Mes pulsions étaient présentes mais je me battais pour ne pas y succomber et encore maintenant. Je réussis mes études et perdis le contact avec le reste de ma famille puisque je finis par me trouver un petit appartement simple pour moi seul. Je pus mener ma vie de débauche loin d'eux, loin du reste. A la sortie de mes études dans le journalisme je me mis à la recherche d'un emplois dans l'espoir d'avoir des revenus plus correct et de pouvoir regarder la mort au quotidien sans qu'on me le reproche.    


© Never-Utopia


Dernière édition par Niku Amaya le Lun 12 Aoû - 10:14, édité 3 fois
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Jeanne Dubreuil
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Jeanne Dubreuil


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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyDim 11 Aoû - 23:38

Tout d'abord, bienvenue Niku :)

Je suis ravie de compter un nouveau membre parmi nous 

J'ai beaucoup aimé ta fiche. Ton personnage, torturé, pyromane et à priori violent m'inspire de la sympathie et c'est avec beaucoup de plaisir que je t'ai lu. Qui plus est, permets moi de te dire que j'aime ton style d'écriture ! C'est pesant et pourtant, très facile à lire ! Je souhaite de tout coeur à ton personnage de trouver la pièce manquante du puzzle.

Je ne vois donc aucune raison de ne pas te valider immédiatement ! Décidément, les Faits Divers ont la côte.

Bon jeu parmi nous Niku Amaya 2931353762
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Niku Amaya

Niku Amaya


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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyLun 12 Aoû - 8:54

Merci beaucoup ! Je suis ravi que tout ça te plaise, c'est un plaisir ^^ ! J'en ai les chevilles qui enflent Niku Amaya 809053879 !

Hâte de commencer l'aventure !
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Fred Wentworth
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Fred Wentworth


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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyLun 12 Aoû - 9:12

Bienvenue Niku.
Je crois reconnaitre tes fortes influences littéraires :)
Bon, et bien je crois qu'on n'a pas fini de se marcher sur les pieds dans la section faits divers. Il faut que je songe à demander ma mutation !
Je te souhaite une belle aventure !
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Niku Amaya

Niku Amaya


Messages : 26
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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyLun 12 Aoû - 10:04

Merci ! Ça va être l'équipe de choc ! Niku Amaya 1733064051 
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Shingen Boya

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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyLun 12 Aoû - 11:23

Un copain pyromane ! J'ai décroché personnellement, mais c'est dur !
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Niku Amaya

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MessageSujet: Re: Niku Amaya   Niku Amaya EmptyLun 12 Aoû - 17:29

Je te le fais pas dire !
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