Fred Wentworth
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Date d'inscription : 23/07/2013
 | | Sujet: Fred Wentworth Lun 29 Juil - 15:15 | |
| WENTWORTH Freddy"Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses. "
Personnage
|- Nom :Wentworth
|- Prénom : Freddy, ou Fred (surnommé "Red")
|- Date de naissance : 31/10/1986
|- Âge : 27 ans bientôt
|- Groupe souhaité : Faits Divers
|- Pour quelle raison ? : La vie des gens m’intéresse.
HRP
|- Comment avez-vous connu le forum ? : //
|- Notez votre présence sur le forum : [1 à 10] 8,5 trois quart
|- Pourquoi ce forum ? : Parce que nous l'avons construit à deux.
Quand j'ai les cheveux plaqués sur la gueule, j'ai une belle tête de champion ! Ça me fait une tronche de gland que je peux pas saquer. On dirait un premier de la classe avec 10 ans de moins que mon âge actuel. Faut bien avoir l'air sage de temps en temps, pour faire croire qu'on rentre bien dans le moule, comme pour cet entretien professionnel avec le responsable des ressources humaines de ce journal pour lequel j'ai postulé. Il ne m'aurait surement rien dit si j'étais venu attifé comme d'hab' plutôt que mon costume cravate qui me donne l'air d'avoir un balai dans le cul ! Mais ma mère a oublié que j'avais 27 berges. Elle m'a fait me saper comme mon grand-père. Moi, la plupart du temps, je préfère me la jouer Rrrock 'n Rrroll Baby !! Les cheveux en l'air (mousse coiffante power), un fut' et le premier t-shirt col V qui me tombe sous la main.
J'ai les cheveux roux de ma mère (mais Dieu merci, pas la même coupe !). Si je les teint en rouge, c'est parce que je ne supporte pas d'avoir la gueule de Poil de Carotte. Heureusement, je n'ai aucune tache de rousseur. Il parait que j'ai les yeux de mon père. Noisettes, assez clairs. Ma mère appelle ça "doré". Et mon cul c'est du poulet ? Elle me dit aussi que j'ai sa carrure. Tout ce que je sais, c'est que du haut de mon mètre 85, je la dépasse de trois têtes. J'aime bien la charrier sur sa taille de naine.
Le jour de mes 15 ans, je me suis fait percer le cartilage de l'oreille gauche. Un premier pas pour faire comprendre à ma mère que j'avais une personnalité bien à moi, que je n'étais pas QUE son petit garçon chéri qui va exactement là où elle veut que j'aille. Ça l'a tellement fait pleuré que j'ai pas poussé le délire plus loin, renonçant aux étapes N°2 et 3 : Le piercing à la lange et le tatouage couleur. En réfléchissant je me suis dit que c'était mieux comme ça. A force de vouloir afficher sur son corps qu'on est différent, on devient hyper conformiste. Je crois qu'en fait, tout ça, c'est l'inverse d'une rébellion. Sans rien enlever au côté esthétique, ça me dit rien d'avoir un dessin sur la peau pour le restant de mes jours. Je change trop de goût et d'avis pour ça. Sans compter que je suis pas maso. Je suis même plutôt douillet. Pas question de payer la peau du cul pour m'infliger ça !
Ce que je porte toujours autour du cou, c'est une cravate américaine. Un lacet tressé avec une pièce de métal qui représente une fleur j'crois. Ou un flocon. Enfin un truc que j'ai jamais vraiment cerné. Il parait que c'était à mon père. Je sais pas vraiment pourquoi je m'y suis attaché comme ça. Mais je trouve que ça me va bien.
Raconter qui je suis n'est pas spécialement mon sujet préféré. Je préfère mille fois que les autres me disent comment ils me voient. Au besoin, j'essaye de corriger mes défauts. J'en ai un max. Par exemple, je suis assez susceptible. Alors quand on me dit que je me trompe, que je suis un con, ou qu'on m'apprécie pas, je gueule et je m'en vais. Mais je réfléchis toujours sur ce qu'on m'a dit dès l'instant où c'est argumenté. Je sais reconnaitre mes torts, mais ce n'est pas instantané. Il me faut un peu de temps pour admettre mes erreurs.
Les docs m'ont diagnostiqué une faible narcolepsie. C'est vrai que je pique facilement du nez quand je réfléchis ou quand il se passe rien. J'ai le sommeil lourd et facile. Je peux m'endormir n'importe où, n'importe quand. Je ne pense pas être narcoleptique pour autant. C'est un truc qui rassure les gens. Maintenant, quand ils me voient pioncer au bureau, dans les transports ou sur les genoux de la standardiste avec laquelle je m'étais arrêté boire un café, ils pensent que c'est dû à ma "maladie". Ils comprendront jamais que c'est la nuit que je suis le plus efficace pour bosser. Et puis le jour, travailler jusqu'à 10 heures d'affilée sur l'ordinateur pour boucler mes articles, entrecouper de longues parties sur la xbox, ça crève.
Je ne suis pas le genre de mec qui fout le dawa partout où il va. Je suis plutôt discret je pense. Évidemment, si quelqu'un me renverse son plateau sur la gueule sans s'excuser, je vais réclamer des comptes, c'est sûr. On me dit souvent que je devrais fermer ma gueule si je veux moins d'emmerdes. Pourtant je ne suis pas bagarreur. Mais pour les gens d'ici, j'ai une gueule de yakuza, les yeux bridés en moins. Je ne me fonds pas vraiment dans le paysage avec mes cheveux rouges. Alors on a vite fait de me coller une étiquette et de vouloir se frotter à moi. Ou de me fuir. C'est pas moi qui cherche la merde. J'ai pas l'air comme ça mais j'aime pas spécialement la violence. Ça fait mal et ça fatigue trop par rapport à ce que ça rapporte. Mais faut pas croire que je suis le bon con pour autant. Je suis normal quoi. Y'a des trucs que j'aime pas voir ni entendre, mais j'ai pas l'âme d'un héros justicier. Je me contente de m'occuper de mon cas et c'est déjà pas mal. On verra le reste le jour où j'aurais quelqu'un à défendre.
Je ne sais pas très bien par où commencer. D'autant qu'il n'y a sûrement pas grand chose à dire de plus que ce que j'ai raconté plus haut. En bientôt 27 ans, je n'avais jamais bougé du bled où je suis né. On pourrait me traiter de péquenot du fait que je ne sois pratiquement jamais sorti de mon trou avant, mais New york n'est pas franchement ce qu'on pourrait appelé un "Bled paumé"... New York est un accès formidable pour la culture, pour les sorties, les virées entre potes, la drague, la fête, et toutes sortes d'activités. Je n'ai manqué de rien. ...ou presque. Je suis venu au Japon avec ma vieille. On avait dans l'idée de s'installer dans le pays où vivait son frère après les funérailles de ce dernier. Comme beaucoup de militaires américains, il s'était installé ici, au Japon, pour continuer l'occupation du territoire. C'est un crabe qui l'a tué. Un cancer. On loge chez lui pour le moment. Mais à deux dans ce studio, j'étouffe. Il me tarde de pouvoir empocher assez de salaires pour me louer mon propre appartement.
On m'appelle Red. C'est parti de l'abréviation de mon prénom pour arriver à ma couleur de cheveux. De Fred à Red, on s'est pas beaucoup creusé le citron. Mon père s'est barré un 24 décembre pour une autre paire de miches que celles de ma mère. J'avais 5 ans. Depuis, Noël c'est pas spécialement mon truc. Ça me rend pas triste. C'est juste que je m'en fout.
Ma mère est une emmerdeuse. Elle se mêle de tout, elle veut diriger ma vie et je l'envoie chier de temps en temps. Une chieuse, comme toutes les mères. Mais c'est la mienne. A croire qu'elle n'a que moi au monde. Le pire, c'est que c'est pas loin d'être vrai. Elle a coupé les ponts avec le reste de la famille quand mon père est parti. Du coup, je les connais pas vraiment les autres. Il y a une photo de mon oncle sur la table de chevet. Ma mère lui ressemble.
J'ai galéré à l'école. Au collège surtout. Là où j'étais supposé rester quatre ans, j'ai cumulé les redoublements et j'en ai eu pour sept ans de bagne au collège MacArthur de mon quartier. Saloperie ! Je ne supporte pas l'école. Je n'ai même pas de diplômes. C'était évident qu'on pourrait rien tirer de moi à me coller le cul sur des bancs de classe. J'aime pas qu'on me force à apprendre des trucs de cette façon. Tout m’intéresse. Mais je n'aime pas qu'on m'oblige à avoir le même avis qu'un prof. J'ai jamais trouvé qu'on nous invitait dans un débat. On te fait plutôt comprendre "Tu te poses là et tu penses comme on te dit de penser ! C'est tout !". Si tu as le malheur de penser autrement et d'en faire part, on te colle l'étiquette "rebelle" ou "emmerdeur" sur le front et on t'envoie presque en conseil de discipline après avoir fait chuter ta moyenne générale !
Pourtant voilà. Je m'en sors. J'ai pas l'air très futé comme ça mais les mystères du monde, ça m'a toujours fasciné. Gamin, je posais beaucoup de questions sur le sens des choses. Ma curiosité est mon atout. Je devais avoir l'âme d'un journaliste depuis tout petit, sans doute. Seul bémol, je n'aime pas beaucoup travaillé en équipe. Je suis très sociable et toujours partant pour des virées, mais le boulot, c'est en solo ! Et puis me farcir toute la journée les blagues "journalistiques" et les calembours de mes collègues, c'est raide.
Bon et bien voilà. On y est arrivé. Il me semble avoir dit les grandes lignes, même si c'est un peu le chaos niveau organisation. Je suis bordélique dans la vie et dans ma tête. Un peu crado aussi. Je peux passer deux / trois jours sans me laver, tout comme je peux passer 2 heures dans un bain quand ça me prend. Je passe pour un alien aux yeux des japonais. Moi, je m'y fais à leur culture et à leur pays. Je suis bien ici. J'ai même trouvé du boulot dans la branche que je voulais. Y'a un journal qui va naitre bientôt et je fais partie de cette équipe. J'vais aller m'en griller une pour fêter ça. J'arrêterai le premier du mois prochain, comme chaque mois.
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