Oups! Il est ou le chemin?? [libre]

♪♫♪ Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince, sont venue chez moi, pour me serrer la pince mais comme j'étais partie......♫♪♫

Et oui, lundi matin, Kohana était sortie de chez elle après avoir prit bien le temps de se préparer. Elle avait fait un l'achat d'une nouvelle tenue pour son premier jour, un petit haut a col beige, un pantalon marron, des petite sandale à petit talon. Cela faisait professionnel, sans pour autant faire guindé. Elle avait aussi acheté un sac, ou elle avait mit ses affaires de travail, un cahier tout neuf avec certaines de ses idées, un porte folio avec un grand nombre de ses recettes préféré. Et un cadre avec une photo d'elle en compagnie de ses parents. C'était un grand jour et elle était un peu nerveuse. Aujourd'hui elle devait vraiment faire bonne impression. Pendant l'entretien c'était une chose, mais maintenant elle devait faire ses preuves, montrer qu'elle pouvait faire plaisir aux lecteurs avec ses idées de recettes, ses critiques sur divers restaurant qu'elle aurai essayé. En plus, comme elle était nouvelle dans cette ville. Elle partait sur une base neuve, elle pourrait tout tester sans apriori. Donner un avis professionnel. Avec ses bases, elle pouvait le faire. En plus, elle avait appris auprès d'un grand chef. Elle était toute contente mais aussi un peu stresser. Elle n'était pas encore sure de ses talents de reporter, et ses connaissance culinaire ne ferait pas tout.

C'est un peu anxieuse qu'elle quitta son appartement, après avoir jeter un dernier coup d'oeil au miroir pour vérifier son apparence. Elle avança d'un pas décider dans la rue, faisant très attention au chemin qu'elle empruntait. Elle n'avait pas encore l'habitude de cette ville, elle n'y avait pas encore ses marques et ses repères, et elle devait donc faire attention à ne pas se perdre. Sauf que... l'odeur alléchante d'une boulangerie à la française l'attira. Du bon pain, des viennoiseries qui sortent à peine du four. Elle s'écarta de son chemin pour entrer dans la boulangerie et se prendre un pain au chocolat tout chaud et croustillant. Sauf que quand elle ressortie de la boulangerie, elle ne reconnaissait plus rien... Elle s'était laissé distraire. Pourquoi donc avait elle fait ça. C'était idiot, mais en contrepartie, elle avait un pain au chocolat.

Elle décida d'avancer, pensant qu'elle pourrait retrouver son chemin. Elle marcha un moment, tournant, retournant, revenant sur ses pas. Au final, elle finit par se perdre complétement. Elle se sentait un peu idiote pour le coup. Par gourmandise, elle avait perdu son chemin, et elle allait être en retard pour son premier jour. Bon, il fallait qu'elle prenne les choses en main, et qu'elle trouve quelqu'un pour l'aider à retrouver son chemin. Mais à qui demander, elle regarda autour d'elle, la plupart des gens avaient l'air pressé, ou complétement hermétique aux choses qui les entouraient. Elle était perplexe. Elle secoua la tête. Et arrêta quelqu'un au hasard.



"Bonjour, excusez moi de vous déranger, mais je cherche à me rendre au journal The Epoch Times, est ce que vous pourriez m'aider?"

Jour de repos aujourd'hui. Ô gloire, ô grand dieu, sortez les trompettes et chantez vos louanges et compagnie. Faut dire que j'en ai un peu marre de me faire exploiter dans ce petit restaurant minable. Alors, quand je suis en repos, j'exulte, j'adore, je me régale. Mais c'est pas pour autant que j'ai quelque chose à faire. En vérité, je voudrais chanter. Encore et encore. Mais m'exercer ne suffit pas. Il me faut un groupe. Je ne me vois pas aller où que ce soit sans personne à mes côtés. Donc, petites annonces en main dans l'idée de recruter, j'arpente les rues de la ville que je connais si bien.

La plupart des établissements que je connais refuse mes annonces mais qu'importe, je ne lâche pas l'affaire. Il en faut un peu plus pour me faire baisser les bras. Certaines personnes me dévisagent dans la rue. Et ça me fait marrer. Exulter en fait. Eh oui, les mecs, je ne ressemble pas à madame tout le monde. Et qui plus, je vous emmerde. Juste par principe. Finalement, je me fais arrêter par une petite bonne femme :

"Bonjour, excusez moi de vous déranger, mais je cherche à me rendre au journal The Epoch Times, est ce que vous pourriez m'aider?"

Je la regarde un peu perplexe. Y a un journal ici ? La vache ! Mais c'est génial ça ! Je vais pouvoir poser une annonce pour recruter des membres ! Je garde l'inconnue avec un des yeux nouveaux !

"Cherchons ensemble ! Faut que je leur parle !"

Ni une ni deux, j'attrape la main de la jeune femme. Y me semble qu'ils construisent un immeuble un peu plus loin. Mais je sais foutrement pas s'ils ont finis de construire ou pas. Et si c'est là que se trouve ce journal. Bah... Autant voir, ça coûte rien. Je continue d'avancer, traînant la jeune femme presque machinalement. Finalement, je me rappelle sa présence.

"La vache ! Excusez-moi ! Pas que je vous avais oublié, mais j'étais à fond dans mon truc !

Je me gratte la tête, un peu gênée.

"Je reformule : ça vous gêne pas qu'on cherche ensemble ?"

M'en fous, si elle dit non, je continue de la traîner derrière moi.

[HRP : Intro légère, je m'échauffe. Si y a un soucis, dis moi]

Kohana était perdu, c'était un fait, elle avait demandé son chemin à une jeune personne qu'elle avait croisé, c'était un fait ça aussi. Néanmoins, elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'il se passa ensuite. La jeune femme ne connaissait pas le chemin, et ne semblait même pas connaitre le journal, mais cela ne l'arrêta pas. Car elle lui attrapa la main en lui disant qu'elles allaient chercher ensemble. Kohana fut légèrement sous le choc, car sans attendre une réponse de sa part, la jeune femme se mis en route, la trainant presque derrière elle. Elle ne savait pas quoi dire, se laissant trainer le temps de reprendre ses esprits. La jeune femme était... speed, c'était le cas de le dire. Mais c'était amusant de rencontrer une personnalité comme ça. Par contre, Kohana n'appréciait pas forcément de se faire trainer a travers les rues par une inconnues, surtout qu'elle lui tenait la main et que ça la mettait légèrement mal à l'aise. Heureusement la jeune femme s'arrêta, si brusquement que Kohana faillit lui rentrer dedans.


"La vache ! Excusez-moi ! Pas que je vous avais oublié, mais j'étais à fond dans mon truc ! Je reformule : ça vous gêne pas qu'on cherche ensemble ?"

Kohana lui fit un sourire bienveillant, mais avant qu'elle est pu dire quoi que ce soit, la jeune femme repars. Elle secoue la tête en soupirant et s'arrêta net, pour que l'autre s'arrête. Toujours souriante, Kohana regarde son guide un peu speed, puis prend la parole, d'une voix douce et basse, en dégageant sa main de la main de la jeune femme.

"Je vous suis reconnaissante de vouloir m'aider à trouver mon chemin, mais il est inutile de me trainer derrière vous. Et cela ne me dérange pas du tout, vous devez sans doute connaitre la ville mieux que moi."

Elle lui sourit encore, en regardant autour d'elle, voyant si elle ne reconnaissait pas quelque chose. Le magasin la, à droite lui disait quelque chose, mais elle n'était pas tout a fait sure. Elle s'approcha un peu, pour voir si elle reconnaissait la vitrine, mais c'était flou dans son esprit.


"Je crois qu'il faut aller vers la gauche, mais je ne suis pas sure."

Elle prit la direction qu'elle avait indiqué, elle ne savait pas pourquoi son guide voulait tant aller au journal, peut être que c'était une future collègue, mais rien n'était moins sur. En tout cas, elle était très enthousiaste. Kohana était contente de commencer a travailler, elle avait hâte de présenter ses idées, pour le départ, elle voulait présenter sa rubrique, avec des recettes pour un gouter, avec des petits gâteaux, des jus de fruits etc etc. Elle avait vraiment hâte, cela la mettait en joie de travailler, de transmettre son savoir. Elle commencerai par des recettes simples, pour que ce soit accessible à tous le monde. Elle savait faire des plats élaborés, difficile et gastronomique, mais ce n'était pas ce qu'elle avait envie de transmettre.


"Vous allez travailler au journal vous aussi?"

"Je vous suis reconnaissante de vouloir m'aider à trouver mon chemin, mais il est inutile de me trainer derrière vous. Et cela ne me dérange pas du tout, vous devez sans doute connaitre la ville mieux que moi."

Je la regarde perplexe, ne sachant pas si je dois rire ou non. C'est quoi ce ton affecté ? Ces manières... Trop courtoises ? Parfois, les japonais me fatiguent. A trop vouloir en faire, ils en oublient ce que c'est de vivre normalement. Peu importe. Je la regarde dégager sa main de la mienne. J'ai agis presque instinctivement. A croire que je n'ai pas fais attention quand j'ai attrapé sa petite paluche. En tout cas, elle sourit. Très souriante même. Je dois être bizarre parce que les sourires ont tendance à m'énerver. Allez savoir, mais ça me donne l'impression que les gens savent quelque chose que je ne sais pas. Ou ont quelque chose que je n'ai pas. Je sais, je suis tordue.

"Je crois qu'il faut aller vers la gauche, mais je ne suis pas sure."

Je reste plantée là, à la regarder s'approcher d'une vitrine. Quoi ? Du shopping maintenant ? Ah non. Finalement, elle indique une direction. Ce n'est pas celle là que j'aurais prise. Mais je lui emboîte le pas. Je serre mon annonce dans ma main. Y a un truc auquel j'ai pas pensé. Ca coûte combien de faire paraître une annonce dans un journal ? Pas trop cher. Sinon, je pourrais pas finir le mois.

Je continue de la suivre sans un mot. Elle a l'air paumée en fait. Nouvelle en ville ? Faut dire aussi... J'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de gens ces temps-ci. Ou peut être est-ce une impression. Je m'allume une clope. Faudrait que j'arrête de fumer. Trop de thune qui passe là dedans. C'est con. Je paye pour entretenir le cancer, bordel !

"Vous allez travailler au journal vous aussi?"

Je secoue la tête avec un sourire.

"Non, moi, je suis serveuse. Je crois pas que je pourrais bosser dans un bureau en plus. Le cul sur une chaise toute la journée. C'est un peu comme ça que ça se passe dans un journal, non ? Faut écrire des articles en permanence."

Un petit coup d’œil vers elle. Effectivement, elle a bien la tête de l'emploi. Une tête de première de la classe. Toute proprette sur elle. On sait jamais si on veut cogner ou câliner ce genre de fille. Personnellement, je les trouve toutes kawai !

"Vous travaillez là bas en tant que quoi ?"

Je l'imagine mal sur le terrain en fait. On dirait qu'un coup de vent pourrait la faire tomber. Alors dans le vif de l'action...

Kohana se demandait toujours pourquoi les gens la regardaient de façon perplexe les première fois qu'elle leur parlait. Elle utilisait pourtant un vocabulaire correcte, elle parlait certes doucement, mais elle ne voyait pas ce qu'il y avait d'étrange la dedans. Et puis, cela faisait des années qu'elle parlait comme ça, elle ne comprenait vraiment pas. Mais bon, ce n'était pas grave, elle avait trouvé un guide, et c'était une bonne chose, même si il lui semblait reconnaitre une boutique par la. Elle indiqua cette route à la jeune femme, même si elle n'était vraiment pas sure d'elle, et puis si ce n'était pas le bon chemin, l'autre lui dirai surement, et comme elle ne disait rien, Kohana en déduit que c'était peut être le bon chemin, elle avança donc et la brune lui emboite le pas. Elle serre quelque chose dans sa main, et Kohana se demande bien ce que cela peut être, mais même si elle est curieuse, elle ne lui demandera pas. Cela ne se fait pas.

Le chemin que la jeune femme à pris et qui semblait lui dire quelque chose, ne lui dit plus rien du tout. Et voila, elle s'est perdu a nouveau... Bon, le chemin va lui revenir, sinon, sa guide va la remettre dans le bon chemin. Elle la regarde s'allumer une cigarette et se dit que c'est une très mauvaise habitude, mais ne fait pas de remarque, elle ne l'a connaissait pas assez et puis, chacun fait ce qu'il veut avec sa santé. Elle lui demande donc si elle aussi elle va travailler au journal. Peut être que c'est une futur collègue qui sait.


"Non, moi, je suis serveuse. Je crois pas que je pourrais bosser dans un bureau en plus. Le cul sur une chaise toute la journée. C'est un peu comme ça que ça se passe dans un journal, non ? Faut écrire des articles en permanence."

Serveuse, Kohana dans ses débuts, à aussi fait le service, c'était un passage obligé, mais ils ont vite compris que ce n'était pas une chose pour elle. Elle était parfois, trop maladroite pour ça, et puis ce n'était pas ce qui lui plaisait dans la restauration. La jeune femme la regarde et Kohana sourit timidement.

"Vous travaillez là bas en tant que quoi ?"

Ce qu'elle va faire la bas... Elle ne sait pas trop encore, proposer des recettes, faire des critiques de restaurant qu'elle essayera, ce genre de chose.



"Je vais travailler comme journaliste pour la rubrique culinaire, je ne sais pas encore trop ce que je vais faire, mais je vais m'occuper de tout ça."

Elle lui sourit, et regarde autour d'elle. Elle doit bien se rendre à l'évidence, elle est totalement perdu, a nouveau.

"Je suis vraiment désolée, mais il semble que je soit a nouveau perdu. Il me semblerai judicieux que vous indiquiez le chemin et que vous ne me laissiez plus faire."