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 Histoire de douceurs [Cook Kohana]

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AuteurMessage
Ginger Matsumoto

Ginger Matsumoto


Messages : 36
Date d'inscription : 16/08/2013
Age : 32

Histoire de douceurs [Cook Kohana] Empty
MessageSujet: Histoire de douceurs [Cook Kohana]   Histoire de douceurs [Cook Kohana] EmptyMar 10 Sep - 12:14

Un poids sur la poitrine et un étau dans le ventre. C’est toujours comme ça quand je vais au travail. J’ai essayé de me faire une raison depuis le temps que je suis là mais je n’y arrive pas. Dès que je vois le grand bâtiment et souvent tous les gens qui se pressent devant, je dois me retenir de fuir aussitôt à toutes jambes. Devoir côtoyer toute la journée des dizaines de personnes, les entendre parler et rire tous ensemble, les frôler quand je traverse le bureau ou dans la cage d’escalier (inutile de penser à l’ascenseur) ou pire encore, ne pas les entendre approcher lorsqu’ils arrivent dans mon dos pour me demander quelque chose… c’est un vrai calvaire. Je sais que ça parait bizarre pour quelqu’un comme moi de travailler ici. Mais outre le fait que j’ai fini par accepter que je ne pouvais pas vivre coupée des autres jusqu’à la fin de mes jours, il y a quelque chose dans ce travail qui vaut bien l’angoisse de la proximité de mes collègues : tout ce qu’on peut apprendre en une journée ici quand on sait où écouter est absolument fascinant…
L’heure de la pause café. L’un des moments de la journée préférés de Ginger. Même si pour sa part, elle n’aime pas le café et encore moins se retrouver en cercle avec ses collègues pour discuter, c’est toujours un des passages les plus croustillants de ses quelques sauts dans les locaux du journal.  Peu de gens faisant attention à quelqu’un d’aussi petit et timide, elle passe presque totalement inaperçue quand elle s’aventure dans les différents étages. Et une fois qu’elle a fini de retoucher ses photos, d’équilibrer la lumière ou de lisser le grain avant de les envoyer au maquettiste, elle peut rester un peu plus longtemps que raisonnable à flâner dans les couloirs à glaner les infos des différentes sections du journal. Même si la culture et l’actualité la voient régulièrement embusquée chez eux, elle se surprend depuis quelques jours à traîner du côté sport (même si c’est de loin). Ce n’est pas si crétin qu’elle le pensait comme discipline, finalement. Comme quoi, les plus étroits d’esprit ne sont pas toujours ceux qu’on pense. Mais aujourd’hui, pas de sport ni d’actualité. Aujourd’hui, Ginger s’offre un petit plaisir et, munie de sa thermos de thé et de sa boite de daïfukus, elle descend au premier étage. Le premier étage est le royaume inconstesté des pages détentes et les pages détentes sont de loin son coin préféré. Dans quelle autre section a-t-on des chances de tomber à la fois sur son horoscope du jour, un gag en quatre cases, une petite annonce pour des leçons de pilotage et tant d’autres petites merveilles, si ce n’est ici ? C’est donc à pas de loup que la jeune femme, lorsque sonne l’heure de la pause café, se rend dans sa cachette de prédilection : un renfoncement du mur non loin du bureau du chef de rubrique, près de la machine à café. De là, elle peut à la fois écouter d’une oreille les conversations, et jeter un oeil sur les photos, dessins et petits articles posés ça et là sur le bureau en question, souvent désert à cette heure bien choisie. D’autant plus que cette fois-ci, le trésor du jour vaut le détour…
L’oeil pétillant, je me penche un peu plus pour observer avec curiosité l’article qui patiente sur le bureau. La recette d’une pâtisserie aux fraises qui a l’air absolument délicieuse rien qu’à la lire. Il faudrait sans doute une belle photo pour l’accompagner mais même si elle n’est pas encore arrivée, j’arrive parfaitement à me représenter le gâteau en question, et plus encore à me dire que j’en goûterai bien un bout. Ça me fait mordre dans mon daïfuku avec gourmandise. Depuis quelques temps déjà, j’ai remarqué qu’il y avait plusieurs recettes de cuisine à circuler dans le journal, avec une certaine inspiration occidentale. Lorsque le premier numéro est sorti la semaine dernière, j’ai aussitôt essayé les cookies qui étaient proposés. Je ne suis pas très douée en cuisine et je crois bien m’être trompée dans la dose de sucre mais ça m’a aussitôt rappelé les vacances en Angleterre de mon enfance, avec bonheur. Et maintenant, je me dis que j’essaierais bien ce gâteau aux fraises… En fait, mon amour des sucreries se fait tellement sentir à la lecture de cette recette que j’en oublie de faire attention aux autres personnes présentes...
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